La Magie du Cercle d’Or – Episode 4

Inspiré de « Commencer par Pourquoi » de Simon Sinek

Cap vers le succès

Revenons à présent sur la 3ème question du cercle d’or : le « Quoi ».

Le « quoi », ce sont les fruits, tangibles et visibles de ce que vous avez mis en place en amont, grâce au « pourquoi » et au « comment » : vos produits et services, vos résultats.

Nous avons déjà abordé dans l’épisode 2, que « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre » (Sun Tzu), et l’importance de se fixer des objectifs concrets et précis (« SMART »). Car notre cerveau a besoin de concret et de clarté pour passer à l’action.

 Le 2ème pouvoir du « quoi » : la confiance.

Quelle que soit l’envergure d’un projet, l’autre effet des objectifs « SMART » est de nous rassurer. Notre cerveau analytique a besoin, en effet, de découper les projets complexes en phases et actions simples et immédiates.

Cela permet de valider la vision globale et émotionnelle de départ, et d’enclencher le passage à l’action : un pas après l’autre, onpose des jalons, jour après jour, jusqu’à l’objectif final.

Pour un dirigeant, cette vision claire du cap vers lequel il emmène son entreprise lui permet d’exercer son plein leadership et d’embarquer derrière lui les équipes opérationnelles. Elles seront d’autant plus impliquées et engagées dans cette mise en œuvre qu’elles auront des objectifs clairs et concrets.

Une spirale vertueuse

La clarté génère le passage à l’action, qui à son tour crée de la confiance, qui réenclenchera le passage à l’action vers d’autres ambitions, etc…

Autre vertu de la confiance : elle facilite une réelle délégation aux collaborateurs et une plus grande créativité.

En somme, si le pourquoi et le quoi sont pleinement alignés, la cohérence globale est perceptible dans l’ensemble de l’entreprise et de son écosystème (clients, partenaires, etc).

Enfin, en capitaine qui a besoin de bons outils de navigation, le dirigeant-leader doit disposer d’un bon tableau de bord pour éviter les dérives et garder le cap. La trajectoire sera donc balisée par des indicateurs, peu nombreux mais pertinents... et qui constituent un autre moyen de réassurance.

Echec ou apprentissage ?

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » – Nelson Mandela

Peut-être vous demandez-vous : que se passe-t-il si, malgré tout, on ne réussit pas ? Est-ce que le niveau de confiance ne risque pas de redescendre ?

La véritable clé face à la non atteinte des objectifs fixés est l’état d’esprit du dirigeant et des équipes : parlera-t-on d’échec, ou d’une expérience dont on doit faire une analyse rigoureuse pour en tirer des enseignements ?

De fait, « l’échec » a toute sa place dans les processus des entreprises créatives, il fait même partie de leur culture (c’est le cas du « test and learn », qui permet plus d’agilité). Son analyse est une grande source d’apprentissage, et constitue l’une des étapes vers le succès… à condition qu’elle se double de persévérance et de ténacité.

Intégrer les obstacles comme faisant partie intégrante du chemin, s’autoriser à ne pas réussir du 1er coup, permet de ne pas se laisser inhiber par la peur de l’échec.

D’ailleurs, comme nous l’avons évoqué dans l’épisode 1, quelqu’un qui a un « pourquoi » puissant, qui croit totalement en sa vision, en la valeur et la contribution qu’il peut apporter, ne s’arrête pas au premier obstacle : il rectifie ses objectifs, ses offres, ses échéances, ou sa stratégie.

Puis il retente jusqu’au succès.

En conclusion, nous pouvons lancer nos projets et booster nos entreprises à l’image d’une fusée :

  • à la base, à l’allumage, le « pourquoi » : le feu intérieur permanent qui donne le cap, mobilise et entraîne ;
  • au 2ème étage, le « comment » : le pont entre le « rêve » et la réalité, puisqu’il permet  l’expression et le déploiement du « pourquoi » vers l’extérieur, en l’ajustant en permanence en fonction de la conjoncture ;
  • au 3ème étage, le « quoi » : les fruits, les résultats tangibles des 2 étapes précédentes.

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