La période actuelle peut-elle nous offrir un luxe : du temps pour réfléchir ? Une réflexion plus que jamais indispensable…
La gestion de crise passe par plusieurs phases.
La plupart des entreprises ont rapidement fait face et mis en place jour après jour une cellule de crise opérationnelle, de nouveaux process et moyens (humains, logistiques, financiers). Puis il a fallu les ajuster « en marchant ».
Arrive maintenant la phase d’accompagnement pour tenir dans la durée : outre les mesures venues de l’extérieur (fiscales, sociales, reports d’échéances) les entreprises peuvent mettre en place pour leurs salariés de nouvelles pratiques managériales, de soutien, d’entraide, etc.
Mais c’est aussi un moment crucial pour les équipes dirigeantes : celui d’anticiper le point de sortie de crise et de partager avec les collaborateurs les opportunités de renouveau d’après-crise.
Or cette crise, exceptionnelle par sa nature et son ampleur, touche à l’existentiel, suscite des incertitudes et des peurs profondes. Elle révèle d’autant plus violemment l’obsolescence de certains de nos modèles et process.
Elle porte donc naturellement en elle les germes de la prise de conscience, pour redémarrer en inventant de nouveaux modèles.
Vous poser dès maintenant des questions de fond pour préparer votre rebond et vos succès futurs est en soi la première action vers la reprise.
Le 1er bénéfice est un changement immédiat d’état d’esprit dans votre entreprise, car vous déplacez le focus du problème vers la construction de solutions neuves et pérennes. Signal positif pour le cerveau qui va redevenir créatif et constructif.
Des propos d’Epictète me paraissent particulièrement justes… et réconfortants, car ils nous reconnectent à nos forces et à notre potentiel d’action :
“N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux”