Inspiré de « Commencer par Pourquoi » de Simon Sinek.
Que voulons vivre et apporter dans ce monde ?
Vous reconnaissez-vous dans l’heureuse partie des gens qui se lèvent avec énergie et enthousiasme à l’idée d’une nouvelle journée prometteuse ?
Ou vous retrouvez-vous parmi ceux qui sont frustrés, asphyxiés à l’avance par la journée qui les attend, qui listent au petit déjeuner les difficultés qui les attendent, les choses qu’ils n’ont pas envie de faire, ou écoutent en boucle des informations qui les mettent en colère ?
Les personnes heureuses de démarrer chaque journée, prêtes à renverser des montagnes, ne sont pas nécessairement plus « chanceuses ».
Mais elles se sentent pleinement à leur place et en phase avec leur environnement. Parce qu’elles savent ce qui les anime profondément et ont réussi à le mettre en œuvre dans leur quotidien – ou sont sur le chemin. Elles accomplissent, d’une manière ou d’une autre, leur «pourquoi ».
La puissance du « Pourquoi »
Le « pourquoi » est un feu intérieur puissant qui nous pousse à réaliser des choses qui dépassent de beaucoup notre champ personnel. Il nous permet de surmonter chaque obstacle en le transformant en opportunité et de savoir que, quoiqu’il arrive, des solutions émergeront pour atteindre l’objectif.
Il mérite d’arriver en premier dans notre questionnement. Car à quoi bon se fixer des objectifs (« quoi ? ») et une stratégie (« comment ? »), si on ne sait pas pourquoi ?
Les grands leaders ont tous un « pourquoi » profond et constant qui guide leurs actions au long cours.
Il est également très lié au « Qui » : qui êtes-vous ? qui voulez-vous devenir ? quel exemple souhaitez-vous être, par exemple pour vos enfants ?
Au passage, si nous aidions les jeunes à répondre à cette question au collège ou au lycée, sans leur imposer de stéréotypes, parions qu’il y aurait moins de problèmes « d’orientation » et ensuite de recrutement…
Les neuroscientifiques nous apprennent que le « pourquoi » est géré par la partie limbique, émotionnelle, de notre cerveau. Mais, dans notre société avant tout rationnelle et analytique, nous avons souvent tendance à nous en méfier et à la mettre en sourdine…
Nous semblons en effet plus à l’aise avec le « quoi » et la fixation des objectifs, justement gouvernés par la partie analytique du cerveau, le cortex. De fait, la première question que nous posons en général au début d’un projet est : « Qu’est-ce que je veux faire ou développer ? Quels sont mes objectifs ? »
Si au contraire, nous étions pleinement à l’écoute de notre part émotionnelle, nous pourrions équilibrer notre vie, de manière consciente et mieux maîtrisée, entre émotions et rationalité.
Avec un double bénéfice : alléger la charge mentale et libérer positivement notre énergie au service de nos « pourquoi », ces causes qui nous font vibrer, que nous pouvons partager et qui peuvent inspirer autour de nous.
Notre Pourquoi est notre boussole intérieure qui nous oriente toujours vers nos valeurs cardinales. Il nous donne une détermination inébranlable pour trouver les solutions et les réponses justes, pour rebondir et surmonter les obstacles.
C’est grâce à ces fondations que nous sommes capables de traverser les turbulences, parce que, quoiqu’il arrive, nous savons ce qui est juste pour nous et où nous voulons aller. C’est comme la lumière d’un phare qui indique le cap.
Dans un environnement méconnaissable où tous nos repères sautent un à un, notre Pourquoi est vital aujourd’hui.
Rendez-vous dans un prochain article pour aborder la 2ème question du Cercle d’Or !