Parité, diversité, ou inégalités en tous genres…toujours d’actualité en 2020 !

J’ai envie aujourd’hui d’aborder ces sujets de manière globale, et non pas séparément (parité hommes-femmes, diversités culturelles, minorités, etc), car la source du problème est toujours la même…

Des inégalités hommes-femmes…

Pourriez-vous vous mutiler volontairement une jambe pour ne marcher que sur une seule ? Ou vous crever un œil pour n’en garder qu’un ? Absurde, n’est-ce pas ?! C’est pourtant ce que fait l’humanité depuis des siècles : sous le règne du patriarcat dans la plupart des cas, elle marche sur une jambe et ne voit qu’un d’un œil … volontairement ! en se privant de la moitié de ses forces vives : les femmes. Or, depuis quand la jambe ou la main droite est-elle supérieure à la gauche (ou l’inverse) ? Depuis quand se priver de la moitié de son potentiel a un sens ? Ne croyez-vous pas que la « moitié » qui se dit la plus puissante a malgré tout un grand besoin de l’autre ? De tous temps ont existé 2 principes universels, complémentaires et indissociables : le féminin et le masculin (le yin et le yang). Il est impossible de créer, construire, et perpétuer la Vie sans leur coexistence complémentaire et la coopération entre eux. Il est intéressant aussi d’observer comment ces 2 principes cohabitent dans la nature, et aussi en chacun de nous, homme ou femme. Pourquoi, alors, en sommes-nous encore à déplorer ces injustices, ces violences, totalement incompréhensibles ? Historiquement et sur tous les continents et dans toutes les cultures, des règles de tous ordres, lois, religions, dogmes en tous genres ont été construits par une partie de la population pour prendre le contrôle sur l’autre (ou les autres). Le pouvoir ayant été pris, il a fallu perpétuer ces règles, cases et étiquettes par une pseudo-éducation qui a eu pour rôle, durant des siècles, de maintenir dans l’ignorance et d’asservir, à tel point que les personnes dominées ont fini elles-mêmes par croire que c’était normal. Les exemples sont innombrables, un livre entier n’y suffirait pas ! Car aujourd’hui, il me semble que ne pointer QUE ce problème est insuffisant et que nous devrions avoir une vision globale des choses.

Discriminations de minorités culturelles, religieuses, sexuelles, et pillage de la planète…

En effet, nous parlons des femmes, mais la source du problème est strictement la même pour tous les stéréotypes, discriminations, et exclusions de gens qui ne sont ou ne pensent pas « comme nous » : minorités sexuelles, culturelles, religieuses, personnes transgenres, handicapés, etc. Et que dire des violences que nous commettons vis-à-vis du monde vivant : nous détruisons la nature, nous pillons la planète, croyant que l’Homme en est le maître ! Et le processus s’est accéléré lorsque nous avons inventé des technologies plus poussées… Mais alors, pourquoi ? Dans le cas de la nature, il n’est pas question de dogmes, religions ou manipulations diverses. Non… il est simplement question d’abandon à nos instincts de prédateurs les plus primitifs.

L’éclairage des neurosciences

Les neurosciences sont très éclairantes à ce sujet, et un livre récent, « Le Bug Humain » de S.Boehler, résume parfaitement la situation. Il démontre que « l’intelligence » humaine, c’est-à-dire notre capacité à analyser et raisonner logiquement, qui siège dans notre néo-cortex, est le plus possible détournée au profit de notre cerveau primitif, celui qui gouverne la survie et exige toujours plus avec le moins d’efforts possible : le reptilien.

En clair, tant que nous laisserons notre reptilien gouverner notre néo-cortex, nous n’aboutirons qu’à des injustices, intolérances, violences et destructions. Pour remettre notre néo-cortex aux commandes et parvenir à un monde plus coopératif, il nous faut élever notre niveau de conscience, donc de tolérance et d’acceptation des différences, comme autant de sources d’enrichissement mutuel. Le chemin est long mais il existe : il demande un gros effort d’éducation, des générations actuelles et futures.