Est-il besoin de le rappeler : « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre. » Sun Tzu
Comme nous l’avons vu précédemment, à l’échelle d’une entreprise ou de toute organisation, ce sont les équipes opérationnelles qui vont prendre en charge la réalisation du « quoi », autrement dit des objectifs, traduction concrète du « pourquoi ».
Fixer des objectifs répond donc à un premier besoin fondamental pour passer à l’action : la clarté.
Mais afin de passer efficacement à l’action, il convient aussi de fixer des objectifs de manière rigoureuse. La méthode « SMART » bien connue répond plutôt bien à cette nécessité :
- Spécifique : un objectif par action,
- Mesurable : un indicateur de résultat par objectif,
- Atteignable : liste des différentes étapes vers l’objectif,
- Réaliste : moyens et ressources prévus (hommes et femmes, finances, temps, matériel et outils, etc),
- Temporellement défini : une échéance par objectif
Quelle que soit l’envergure d’un projet, la réponse au « quoi » par la définition d’objectifs « SMART » a le pouvoir de nous rassurer. Notre cerveau analytique et rationnel aime en effet découper en phases simples, poser des bornes, puis chiffrer : cela permet de valider la vision produite par notre cerveau émotionnel.
Les indicateurs, quant à eux,agissent comme un balisage pour éviter les dérives, ou rectifier la trajectoire dès que l’on perd le focus.
Enfin, si le pourquoi et le quoi sont alignés, la cohérence globale vient consolider la confiance.
Alors un cercle vertueux se met en place : la clarté génère le passage à l’action, qui à son tour crée de la confiance qui elle-même réenclenchera le passage à l’action etc…
Vous pourrez légitimement vous demander : que se passe-t-il en cas d’échec ? Est-ce que le niveau de confiance ne risque pas de redescendre ?
Voici une réponse possible :
- L’échec a toute sa place dans le processus d’apprentissage. Il est l’une des étapes vers le succès, à condition de se doubler de persévérance et de ténacité. Tous les chercheurs et pionniers ont totalement intégré cette dimension. Mais il reste vrai que nous n’avons pas tous intégré cette « culture de l’échec » : nous pouvons en avoir peur, ce qui inhibe de nombreuses initiatives.
- Ensuite, comme nous l’avons évoqué dans la « puissance du pourquoi » : quelqu’un qui croit totalement en sa vision, la valeur et la contribution qu’il peut apporter, ne se laisse pas arrêter au premier obstacle. Il va revoir ses objectifs, ses offres, ou sa manière de faire (le « comment »). Puis il va réessayer jusqu’au succès.
Ceci nous conduit directement à la troisième question : « Comment ? »…
Nous avons la vision, nous savons ce que nous voulons construire et offrir. Nous devons maintenant définir l’étape intermédiaire, autrement dit la stratégie.
Ce qui nous donne très schématiquement :
C’est ce que je vous propose d’aborder très bientôt dans un prochain article.